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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 16:22

Mady-Liko est amoureux de sa camarade de classe. Il voudrait bien le lui dire, mais il est timide et a peur d’être rejeté. Par quel moyen va-t-il s’y prendre pour lui exprimer ses sentiments ? Gagné par le doute, la peur de l’échec, le découragement, l’hésitation, l’anxiété, la nervosité, la déception, va-t-il réussir à lui dire ce qu’il a sur le cœur ?

                                               *******
J’aime bien aller à l’école. Tous les jours, je retrouve mes camarades et à la récréation, on s’amuse bien. On joue au ballon, aux billes, on raconte des blagues. Je discute aussi souvent avec ma petite voisine de classe, Priscillia. Elle est toujours aussi gentille avec moi. En classe, elle me prête ses crayons ; il y en a même qui sentent la fraise ou l’orange ! Hmmm, ça sent bon ! Quand sa maman a préparé un gâteau, elle lui en donne une part et Priscillia la partage très souvent avec moi à la récréation. Elle me donne aussi des bonbons. On parle beaucoup ensemble : elle me raconte les dessins animés qu’elle a vus à la télévision ou au cinéma avec ses parents et je lui raconte ceux que j’ai regardés, mais il arrive souvent que l’on ait vu les mêmes dessins animés. De même, elle me prête des livres qu’elle a lus et que sa maman lui a achetés. On a pas mal de goûts en commun. De plus, Priscillia travaille bien en classe et puis… Elle est jolie. Elle a les cheveux longs et se fait souvent des nattes. En fait, je crois que je suis amoureux de Priscillia.

 

 *******

Il faudrait que je lui dise que je suis amoureux d’elle. Mais comment lui dire ? Elle risque de se moquer de moi et de me rire au nez. Et que pourrais-je lui dire : « Priscillia, je suis amoureux de toi » ? Oh non non ! Je ne me vois pas lui dire ça. Je suis trop timide et c’est beaucoup trop direct comme procédé. Et pour qui me prendrait-elle ? Elle pourrait même me rejeter si elle n’était pas amoureuse de moi. Si je ne prends pas de précautions, je risque d’être déçu. Je ne sais pas comment je dois m’y prendre.

 

Et si je parlais à un de mes copains ou une de ses copines qui se chargerait alors de lui dire que je suis amoureux d’elle ? Ainsi, je n’aurais pas besoin de le lui dire et elle le saurait ! Oui, mais… Elle va peut-être penser que je suis timide et que je ne suis pas capable de lui dire en face que je suis amoureux d’elle. Je pense qu’il vaut mieux que je lui montre que je peux me débrouiller tout seul, comme un grand. Et puis je ne peux pas faire ça non plus ; un jour, un de mes camarades a demandé à un copain de dire à une fille qu’il était amoureux d’elle ; elle n’était pas amoureuse de lui ; elle s’est moquée de lui par la suite et s’est éloignée de lui ; moi, je ne veux pas que Priscillia s’éloigne de moi.

 

Je sais ce que je vais faire ! Ce soir, je vais lui écrire un petit mot que je lui donnerai demain à la fin de la classe.

 

 *******

Il est 18H30. Maman est en train de préparer le dîner de ce soir. Les deux coudes posés sur mon bureau, le crayon à la main, je regarde le plafond. Que vais-je bien pouvoir écrire sur ma feuille de papier ?

 

Priscillia,

 

Tu dois bien te demander pourquoi je t’écris.

En fait, tu es très gentille avec moi, tu me prêtes tes affaires, tes crayons qui sentent bon, tes livres ; tu partages même ton goûter avec moi à la récré ! En plus, tu travailles bien en classe, tu es sérieuse.

Alors, je voulais juste de dire que je t’aimais bien. Voilà. Enfin, …

 

Enfin quoi ?


Voilà. Et quand je suis assis à côté de toi, j'ai une drôle de sensation dans le ventre ; c'est comme si j'avais peur alors que je n'ai pas peur ; ça t'est déjà arrivé toi ? 

 

Ca ne me plaît pas ce que je suis en train d’écrire. Je vais recommencer.

 

- Mady-Liko ! C’est l’heure du dîner, tu peux venir à table ! Crie maman pour m’appeler.

J’ai déjà écrit cinq petits mots ; ils sont tous dans ma poubelle. Je voulais trouver les mots justes, que la lettre soit bien écrite, sans faute d’orthographe, qu’elle soit propre, mais je n’y arrive pas. Je ne sais pas si c’est vraiment une bonne idée ce petit mot. De plus, j’imagine qu’elle va le lire devant moi et se mettre à rigoler, ou alors elle l’ouvrira chez elle et je ne serai pas là pour voir qu’elle éclatera de rire. Et si elle le montre à ses copines, je vais être la risée de toute la classe ! Je ne sais pas ce qu’elles ont dans la tête les filles ! Je suis découragé ; je ne sais pas si je vais arriver à lui dire que je suis amoureux d’elle.

 

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Pourquoi je ne laisserai pas faire les choses ? Peut-être qu’elle aussi est amoureuse de moi et je ne le sais pas. Je vais attendre ; peut-être que c’est elle qui fera le premier pas.

 

 *******

 

- Quelle est la capitale du Mali ? Demande la maîtresse.

Je sais… C’est Bamako. Mais en ce moment, j’ai la tête ailleurs qu’à Bamako moi ! J’ai des nœuds dans le ventre et je me sens nerveux. Priscillia est assise à côté de moi. Elle écoute bien la maîtresse. Moi, je regarde par la fenêtre et je m’imagine sur un banc dans la cour de l’école en train de faire un petit bisou à Priscillia, de lui tenir la main comme deux amoureux.

Dringggg !!!!!!!!! Ah ça y est ! C’est la récréation. Je vais pouvoir aller jouer avec mes copains.

 

- Eh ! Mady ! Mady ! Passe-moi le ballon ! Crie Cyril.

Cyril rattrape la passe ; je me dirige vers les buts, il me repasse le ballon ; je contourne l’adversaire et but !

- Ouais ! Bravo Mady ! Crie Cyril.

- Continuez de jouer sans moi, lui dis-je, j’ai quelque chose à aller demander à quelqu’un, lui dis-je apercevant Priscillia au loin.

Je me dirige vers elle en marchant pour ne pas avoir l’impression de me précipiter, mais je commence à avoir de nouveau ce nœud dans le ventre qui avait disparu en jouant au ballon.

- Ca va ? Je demande à Priscillia.

- Oui, j’ai bien aimé le cours de géographie. J’aime bien apprendre les capitales. Pas toi ? Me demande-t-elle.

- Si, si, c’est intéressant, lui dis-je pour lui donner l’impression d’entrer dans la conversation. J’aime bien la robe que tu portes ; elle te va bien. J’aime bien le bleu.

- Tu trouves ? Merci, répond-elle. Ma maman me l’a achetée ce week-end.

- J’aime bien quand tu as des nattes ; c’est toi qui les fais toute seule ? Je lui demande.

- Non ! C’est ma maman qui me les fait ; ce n’est pas facile et pour l’instant je n’ai pas encore bien la technique pour me faire des nattes toute seule, me répond-elle en passant la main sur ses cheveux. Sinon, tu as entendu ? Cet après-midi, on apprend les capitales de l’Amérique !

 

De l’Amérique, ah bon ? C’est bien. Cela a drôlement l’air de l’intéresser ce que je lui dis ! Moi, ce n’est pas les capitales que je vais apprendre ; je crois que je vais surtout apprendre ce qui m’est capital : comment lui faire passer mon message et contrôler cette fichue boule dans le ventre que je vais encore avoir toute l’après-midi ! Je suis découragé… Je me suis dit qu’en lui faisant des compliments, elle allait se rendre compte que je m’intéressais plus à elle que d’habitude ! Tu parles ! Même pas ! Elle n’avait même pas l’air de constater que je faisais ça pour m’approcher d’elle et elle ne s’est même pas sentie gênée quand je lui ai fait des compliments. On dirait qu’elle me parle comme si j’étais son frère ; mais ce n’est pas son frère que je veux être moi !

 

 *******

- Quelle est la capitale du Pérou ? Demande la maîtresse

Je sais… C’est Lima. Et la capitale de la Bolivie, c’est La Paz, la capitale de la Colombie, c’est Bogota, la capitale du Chili, c’est Santiago, la capitale de l’Argentine, c’est Buenos Aires, etc. Je connais des capitales qui se situent à des milliers de kilomètres de moi et je ne sais même pas comment dire à ma voisine de table que je suis amoureux d’elle ! Heureusement que nous avons des fenêtres, je peux m’évader un peu, parce que ça me rend nerveux et anxieux d’être assis à côté de Priscillia. Elle est toute mignonne et moi, je suis là, à cinquante centimètres d’elle avec ma boule dans le ventre, à ruminer et à me demander quelle solution je vais bien pouvoir employer.

Dringggg !!!!!!!!! Ouf, c’est la récréation.

Je n’ai pas envie d’aller jouer au ballon.

- Alors, ça te plaît le cours des capitales de l’Amérique ? Je demande à Priscillia.

- Oui. Tu les connaissais toi ? Me demande-t-elle.

- Oui, certaines, lui dis-je.

Ayant maintenant engagé la conversation, je change de sujet.

As-tu déjà été amoureuse Priscillia ? Je lui demande.

- Non, jamais, me répond-elle.

- Et ça te plairait d’être amoureuse ? Je lui demande.

- Pourquoi pas ? Me répond-elle. Pourquoi me demandes-tu cela ? Es-tu amoureux d’une fille ? Me demande-t-elle.

- Je ne sais pas, lui dis-je de manière évasive.

C’est bien ce qui me semblait ; elle n’est pas amoureuse de moi, puisqu’elle n’a jamais été amoureuse et que ça lui plairait de le devenir ; elle ne l’est donc pas en ce moment. Je suis déçu. Elle doit seulement me considérer comme un ami, rien de plus.

La récréation passe et c’est déjà la fin. Nous devons retourner en classe.

 

 *******

Le cours de géographie continue. Mais je n’ai plus le cœur à rien. Je suis triste. Je gribouille sur mon cahier pour faire passer le temps, puis mon crayon dessine des petits cœurs. Priscillia le remarque.

- Tu es amoureux ? Je peux savoir de qui ? Me chuchote-t-elle à l’oreille.

Je ne réponds pas.

- Il est amoureux ! Il est amoureux ! Continue-t-elle de chuchoter comme si elle se moquait de moi, mais sans se sentir concernée.

Priscillia semble vouloir être ma confidente ; elle voudrait que je lui dise de quelle fille je suis amoureux, alors que moi je voudrais qu’elle soit amoureuse de moi et elle ne l’est pas. Et je n’ai pas l’impression qu’un court instant elle puisse s’imaginer que ces cœurs lui soient destinés. C’est pour ça que je préfère ne pas répondre, parce que je suis déçu et de toute façon, je n’ai aucune réponse valable à lui donner.

 

                                               *******
Je commence à me poser des questions. Est-ce que je suis vraiment amoureux d’elle ? Si je l’étais vraiment, ce ne serait certainement pas si compliqué ; les choses seraient simples, je n’aurais pas peur, je n’aurais pas de boule dans le ventre, je ne me sentirais pas nerveux, je lui dirais les choses simplement, etc.

Je ne sais plus si je dois persévérer ou si je dois abandonner. Je finis par hésiter à force de réfléchir et de ne pas trouver de solutions. Et si je continue de tergiverser et d’être indécis, je vais finir par laisser tomber ; tant pis. C’est trop difficile.

 

 *******

Ces derniers temps, j’ai tout essayé : j’ai tenté d’écrire un petit mot à Priscillia, j’ai voulu lui parler directement, j’ai pensé parler de mes sentiments pour elle à un copain ou une de ses copines afin qu’il ou elle se charge de parler à Priscillia. Hier, j’ai attendu, je lui ai même fait des compliments, je lui ai demandé si elle avait déjà été amoureuse, j’ai dessiné des cœurs sur mon cahier et rien, rien n’a réussi ! Je suis découragé, déçu, je n’ai même pas envie de lui parler.

 

En classe, même si je ne lui parle pas trop en général, aujourd’hui, je suis silencieux ; je n’ai pas ouvert la bouche depuis ce matin. A la récréation, je ne suis pas non plus allé lui parler.

 

Nous sommes revenus en classe et nous attendons que la maîtresse arrive ; Priscillia s’interroge.

- Pourquoi tu ne me parles plus Mady-Liko ? Me demande-t-elle. Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? Hier, quand je t’ai demandé de qui tu étais amoureux, tu ne m’as pas répondu. Ce matin, tu n’as rien dit. A la récréation, tu n’es même pas venu me voir. Qu’y a-t-il ?

- Je suis pensif en ce moment, lui dis-je.

Au vu de ma réponse évasive, Priscillia n’ose pas me questionner davantage. Elle a quand même constaté que mon attitude était différente de d’habitude, et cela l’ennuie. C’est déjà un bon signe : je ne lui suis pas indifférent.

 

 *******

Cet après-midi, à la récréation j’ai décidé d’aller parler à Emma, une fille de ma classe qui est très sympathique.

- Ca va ? Lui dis-je

- Oui et toi, tu ne joues pas au ballon ? Me demande-t-elle.

- Je vais y aller tout à l’heure, je lui réponds. J’ai entendu dire que tu avais de la famille à Marseille. C’est vrai ?

- Oui, j’ai une tante qui vit là-bas avec mon oncle et ma cousine, me répond-elle.

- Tu vas souvent les voir ? Je lui demande.

- De temps en temps, aux vacances. J’aime bien aller là-bas, c’est  joli ; avec ma cousine, on s’amuse bien. Ma tante et mon oncle nous emmènent faire de longues balades au bord de la mer. Tu ne regrettes pas d’habiter Paris ? Enfin, … Excuse-moi de te dire ça, je sais que ça n’a pas été facile pour toi lorsque tu es arrivé ici, me dit-elle.

- Ca va mieux maintenant. J’ai accepté le changement. Mais j’espère retourner voir mes amis marseillais bientôt ; ils me manquent. Bon, je dois te laisser ; regarde ! Cyril est en train de m’appeler pour que j’aille jouer au ballon. A plus tard, lui dis-je.

- A plus tard, me répond-elle.

 

J’ai à peine eu le temps de faire quelques passes de ballon que la récréation est déjà terminée.

Je rentre en classe et je m’assieds à ma place.

- J’ai vu que tu étais allé parler à Emma à la récréation. C’est donc elle ton amoureuse ? Me demande Priscillia d’un air triste.

- Pourquoi as-tu l’air triste en me disant ça ? Tu préférerais que je sois amoureux d’une autre fille ? Je lui demande pour tester sa réaction.

- Tu ne vas jamais discuter avec elle d’habitude, mais peut-être que tu m’as caché cela, poursuit-elle d’un air déçu. Moi, je suis toujours là pour toi, on se connaît bien, on a des points communs. Mais, après tout, c’est ton choix.

Ca me fait plaisir de constater qu’elle commence à réagir face à mon changement d’attitude. De plus, elle a remarqué comme moi que l’on avait des points communs.

Pendant la classe, en écoutant la maîtresse, je me mets à gribouiller sur ma feuille de papier, puis à dessiner des petits cœurs autour d’un « P ».

Jetant un coup d’œil sur ma feuille, Priscillia s’aperçoit qu’au centre de mes petits cœurs se trouve la lettre P.

- Pourquoi « P » ? Me chuchote-t-elle. Emma, ça commence par un « E ».

Commençant à douter, Priscillia devient pensive.

- C’est une fille de la classe dont tu es amoureux ? Me demande-t-elle.

D’un coup, mon cœur se met à s’accélérer et mon ventre à se nouer. La tête toujours baissée sur ma feuille, je lui fais signe que « oui » tout en commençant à rougir. Je me sens mal à l’aise ; je sais que maintenant elle ne va pas tarder à deviner de qui je suis amoureux. Il n’y a qu’une fille dans la classe dont le prénom commence par un « P ». Priscillia réfléchit.

- « P » comme Priscillia ? Me chuchote-t-elle, me regardant en souriant, car elle a déjà compris.

Je lui fais signe que « oui » de la tête, pendant que mon cœur bat de plus en plus vite.

Priscillia se met alors à dessiner des cœurs autour de la lettre « L ». Ma boule dans le ventre me gêne de plus en plus ; « L » ne me concerne pas. Priscillia me regarde en souriant puis dessine un « M » devant le « L ».

- « ML » comme… comme… Mady-Liko ? Je lui demande l’air pas sûr de moi malgré l’évidence.

Priscillia me fait signe que « oui » de la tête en me regardant avec un grand sourire.

- Tu es amoureuse de… moi Priscillia ? Je lui demande pour être sûr d’avoir bien compris.

- Oui, me répond-elle d’un petit air soudain intimidé.

 

Ouf ! Je n’en crois ni mes yeux ni mes oreilles ! Priscillia a dessiné des cœurs autour de mon prénom et elle m’a dit qu’elle était amoureuse de moi ! Je suis content, content, content ! Je me sens soulagé ! Et c’est peu de le dire. Ma boule dans le ventre a laissé place à des papillons dans ma tête. Je me sens sur un petit nuage. Quelle coquine quand même cette Priscillia ! Elle a commencé par dessiner un « L » pour me faire douter ! Petit chipie !

 

 *******

La classe terminée, je propose à Priscillia de m’accompagner dans un coin de la cour de l’école à l’abri des regards.

- Pourquoi m’as-tu répondu l’autrefois que tu n’avais jamais été amoureuse ? Je lui demande. Je me suis dit que tu n’étais donc pas amoureuse de moi.

- Quand je t’ai répondu ça, c’était vrai ; je pensais bien t’aimer seulement, me répond-elle avec franchise.

- Alors qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ? Je lui demande.

- Et bien, quand tu as commencé à t’éloigner de moi et que tu es allé parler à Emma, je me suis rendu compte que j’étais jalouse, me confie-t-elle et… Que j’étais amoureuse de toi.

 

C’est l’heure de se quitter et de rentrer à la maison. Je dis au revoir à Priscillia en lui faisant un petit bisou sur la bouche. Je suis aux anges ! J’ai des ailes dans le dos, si bien que je me mets à courir pour aller rejoindre ma sœur Maeva qui m’attend devant le portail de l’école.

- Et bien, tu es en retard aujourd’hui ! Me dit-elle. Ca fait plus de dix minutes que je t’attends ! Que faisais-tu donc ?

- Je devais échanger quelque chose avec une camarade, lui dis-je sans m’étaler.


Texte déposé auprès de CopyrightDepot.com - Mai 2009 - Toute reproduction est interdite. 
 

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